Sans surprise !! L’habillage de la bannière est un des fondamentaux qui favorise la lisibilité et, ironie du sort, contrairement aux apparences, les publicités les plus visibles ne sont pas forcément les plus cliquées. Les publicités situées en bas de page sont les plus cliquées. Et non les bannières en haut de page.
Pourquoi ? Car il ne suffit pas qu’une publicité soit visible à l’écran pour qu’elle soit vue (comment ça je ne suis pas clair ?). Il faut aussi compter sur d’autres paramètres, comme la durée de visibilité des pages à l’écran ou encore la durée d’exposition de l’internaute sur ces dernières.
Pour prendre un exemple simple. Si vous commandez une campagne pub de 10 millions de bannières, ce ne sont que près de 8 millions de bannières qui seront vues par l’internaute. Et avec 30 secondes de visibilité par bannière, cela représente 4 millions de minutes de visibilité réelle. Car toujours selon cette même source, 27% des bannières servies ne sont pas vues. On comprend mieux pourquoi on obtient parfois des taux de clics dérisoires.
je vais m’en sortir…
Pour résumer, pour choisir son format de publicité de prédilection :
- Skyscraper : bon taux de visibilité, durée moyenne => à privilégier pour des messages courts
- Pavé : taux de visibilité moyen, très bonne durée => branding, vidéos et messages longs
- Magazine : taux de visibilité moyen, bonne durée mais haut et bas tronqués => à utiliser pour des grandes créa à message fort
- Habillage : le fin du fin => à utiliser pour des opérations spéciales
J’ai un taux de clic de moins de 1%. Est-ce normal ?
C’est fini le temps où le taux de clic moyen atteignait les 1%. Aujourd’hui, il n’atteint que 0,17% selon SmartAdserver, contre 0,16% l’année dernière. La régie rappelle d’ailleurs à juste titre qu’il faut donc 1000 bannières pour générer à peine 2 clics (1,7 exactement). Bref, il faut investir plus pour toucher autant de monde qu’il y a 10 ans.
C’est le pavé (300 x 250 pixels), crédité d’un taux de clic moyen de 0,17%, qui est le plus populaire. Les autres formats tels que bannières horizontales ou verticales n’ont aujourd’hui qu’un taux de clic de seulement 0,06% et 0,07%. Même le skyscraper grand format (728 x 90 pixels) en prend pour son grade avec un taux de clic de seulement 0,09%.
Que choisissent les acteurs du web ? Ils utilisent à 27% des formats pavé et à 30% des skyscrapers. Bref, 30% font le mauvais choix s’ils recherchent une performance au clic. Bon, ces chiffres proviennent des formats IAB qui permettent d’obtenir le meilleur taux de clic. Place aux formats non IAB.
Ici, ce sont les pavés de 400 x 400 pixels qui atteignent un taux de clic moyen de 0,55%, trois fois supérieur à la moyenne. Mais les formats qu’aucun site n’ose afficher, comme les « pleine page » 800 x 600 pixels, ont un taux de clic qui frôle les 1%. Et si l’on pousse le vice jusqu’à augmenter la résolution, il est possible encore aujourd’hui de dépasser le seuil les 3% de taux de clic moyen. Mais là… Ou est passé le site ?
Dois-je privilégier les campagnes pub Flash, JPG ou vidéo ?
Les pubs en flash ne font pas cliquer. Elles n’ont qu’un taux de clic de 0,13%, presque deux fois inférieur à celui des images (0,23%). Et pourtant, les pubs Flash sont très populaires (65% des formats de publicités).
Les publicités vidéo sont très prometteuses avec un taux de clic moyen de 0,84%. Et des 3 types de publicités (images, Flash ou vidéo), c’est très clairement le format vidéo qui voit son taux de clic progresser.
Allez, un dernier point sur les formats de type « Rich Media ». Oui, je parle des publicités que tout le monde déteste, à base de flash transparent, d’expand banner ou d’interstitiels. Si ces formats sont peu utilisés avec moins de 3% de l’inventaire, ils atteignent des bons niveaux de performance.
Les taux de clic du week-end sont près de 23% supérieurs à ceux du lundi. C’est bon à savoir.
RDU