A l’heure où les connexions à large bande passante sont devenues monnaie courante, les développeurs privilégient la qualité des images, les animations, les interactions avec l’internaute… au détriment de l’optimisation des pages web. Or, Google a annoncé récemment qu’il allait bientôt prendre en compte la vitesse de chargement des pages dans son système de classement.
Le message est clair, mais comment s’adapter ? On peut commencer par réduire la quantité d’images stockées sur le serveur : tout ce qui est récurrent dans le site peut être combiné en une seule image. Via la feuille de styles, celle-ci est utilisée en tant qu’image de fond, dont on affiche seulement les éléments nécessaire. Un seul fichier est chargé au lieu des quelques dizaines habituelles.
Le CSS3 apporte son lot d’évolution dans les techniques d’affichage des sites web : alors qu’il fallait créer des images pour simuler des éléments aux bords arrondis, des dégradés… le CSS3 les gère très bien tout seul ! J’entends déjà « le CSS3 n’est pas pris en compte par tous les navigateurs », il n’y a qu’à prévoir des alternatives dans ces cas là. On peut également compresser ses images (sans perdre en qualité) et ses feuilles de styles grâce à différents outils disponibles sur le web.
Quant au HTML5, même s’il n’améliore pas la vitesse de chargement d’une page, la structure de celle-ci est simplifiée et mieux organisée grâce à l’apparition de nouvelles balises. Les robots des moteurs de recherche comprennent mieux la signification du code des pages web, le référencement est donc facilité. C’est dès aujourd’hui qu’il faut prendre en considération ces informations.
GME